Association Célia Fertilité, votre lien de bien-être dans votre quotidien et dans votre désir parental 

Et si la solidarité commençait par redonner espoir,

Oui vous, vous qui êtes maman et serrez votre bébé dans vos bras,

Vous qui venez d'arriver à la maternité pour vivre un des plus beaux jours de votre vie,

Vous qui voyez jour après jour votre ventre s'arrondir.

Vous qui venez de découvrir votre petit haricot lors de l'échographie,

Vous qui lisez votre premier taux d'hcg de grossesse débutante,

Vous qui venez de lire "positif" sur votre test de grossesse,

et puis peut être Monsieur, qui avez vécu tous ces moments avec votre oeil de compagnon, ou Madame pour votre compagne,

Racontez nous, racontez leur afin de redonner espoir à ceux et celles qui en cette fin d'année, le coeur lourd vont devoir sourire pour le bonheur des autres durant ces fêtes de Noel, pour qu'ils puissent se dire qu'eux aussi un jour, peut être même l'année qui arrive, sera pour eux une merveilleuse année, Qu'il faut se relever de l'echec et dés Janvier se rebooster, se faire aider, aller de l'avant, 

D'avance Merci pour Eux.

Nous vous proposons donc de nous envoyer votre témoignage qui sera anonyme par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; On commence ?


J’ai rencontré Laurence en octobre 2019, aujourd’hui je suis maman depuis juin 2021. Ca c’est la version courte, mais c’est avant l’histoire d’une rencontre, d’un parcours unique comme tous et riche en émotions.
Je cherchais une clinique et Laurence m’a fait rencontrer IVF, j’ai échangé avec Sophie qui est à Madrid, puis étant de Toulouse, je me suis orientée vers la même clinique à San Sebastian. En décembre je fais tous les examens, en janvier je rencontre la clinique et je démarre le protocole le 1er Mars. La ponction se fera quelques jours avant le confinement.
2 mois de fermeture pour la clinique et je redémarre le traitement pour préparer le transfert. Le 1er se fera en août et sera un échec. J’ai appelé Laurence, j’apprenais en même temps qu’une amie proche était en fin de vie. Laurence a trouvé les mots justes, la clinique m’a dit « non on ne s’arrête pas, nous on vous attend le 21 septembre ». 10 jours après le test était positif.
Merci Laurence, merci pour ton soutien et toute ta bienveillance. 


Laurine, en couple hétéro, 9ans d'essais, endométriose stade IV, IO, stimulations, iac, fivs, don d'ovocyte. L'incompréhension de ne pas y arriver alors que je pensais que c'était si simple de faire un bébé. La difficulté d'attendre toujours et encore quelque chose, un rv durant des semaines, l'appel de l'infirmière, le résultat d'un examen, d'un taux, une opération, la période des 15 jours après de transfert, de trembler et de vivre en totale aptnée pour le résultat du labo. De découvrir au fur et à mesure des échecs le manque d'empathie dans la PMA, de trouver de l'écoute et du soutien non pas souvent des professionnels mais des patientes qui pour certaines deviendront mes meilleures amies, et celles qui m'aideront durant 9 années durant à recommencer, et le final : une petite Célia désormais ado issue d'un don d'ovocyte en Espagne qui fait que je suis enfin maman....


 Laetitia, 35ans et Laurent
Après 13 fausses couches (la 1ere à 29ans) on a su que mes ovocytes étaient porteurs de problèmes chromosomiques. 
J'ai fait 1 fiv avec 2 transferts qui fût un échec. 
Puis une biopsie matricelab. 
Ensuite je suis allée en république tchèque,  on a transféré nos 2 blasto, on a joué le tout pour le tout à la grande loterie de la vie.
Et ma fille est née le 7 juin 2019 juste avant mes 35ans.
5ans d'épreuves se sont clôturés enfin par le plus beau des cadeaux.
Il faut se battre et ne jamais abandonner car la roue tourne à un moment .

Témoignage Endométriose :
Je souhaite partager avec vous un petit moment d espoir.
Atteinte d une endométriose phase 4 avec une atteinte digestive après plusieurs années de souffrance et plusieurs échecs fiv. Fausses couches,grossesse extra utérine.nous prenons la décision de l.operation en 2014.
Opération lourde mais quel soulagement...
Avec mon mari nous avions fais le deuil d une grossesse naturelle et nous avions  pris la décision de nous tourner vers l adoption.
Notre agrément en poche nous attendons encore auj...
Mais en 2018 nous prenons la décision de monter un dossier pour obtenir un don d ovocyte comme cela nous avez été proposé suite à  mon opération.
En septembre 2018 le cecos nous appel il y a une donneuse.
Nous sommes heureux mais restons prudents.
Nous revoilà en route pour une nouvelle procédure pma nous sommes regonflé à bloc.
En décembre 2018 nous procédons au transfert d un embryon.
Auj nous sommes les heureux parents d un petit jules né le 23 aout.
Il faut croire en son étoile même si le chemin est long. 
En quelques lignes je ne peux pas résumer la totalité de notre parcours,
Au plaisir d échanger avec vous
Adeline 

J’ai eu la chance de croiser le chemin de Laurence en juin alors qu’elle organisait une réunion d’information à Toulouse avec les membres de l’équipe médicale de la clinique madrilène que nous projetions de rencontrer. Je l’ai tout de suite trouvée très informée sur les techniques de PMA proposées actuellement ainsi que sur la psychologie des couples infertiles.

Je voulais absolument discuter avec elle et lui ai demandé un entretien téléphonique, au lieu de ça elle m’a carrément accueilli chez elle ! Laurence est une mine d’informations, elle sait les transmettre tout en restant dans sa fonction non-médicale ce que je trouve admirable. Elle a fait preuve de beaucoup de générosité et d’empathie envers moi. Les heures qu’elle m’a accordé m’ont permis d’envisager ce traitement en  Espagne beaucoup plus sereinement.

En juillet de l'année suivante, j’accouchais de ma petite merveille, c’est dire si cette rencontre aura été fructueuse ! Merci Laurence, il y a des rencontres comme ça que l’on n’oublie pas !


Bonjour, 
J'ai consulté la première fois à 44 ans pensant que je n'aurais pas de problème pour avoir un bébé. 
Et non, orientée vers un obstétricien spécialisé en infertilité, a commencé le ballet des examens, puis passage en commission médicale pour pouvoir être prise en charge... J'avais passé l'âge... 
J'ai fini par avoir l'accord... 
Mais là, une intervention sous coelioscopie car j'avais des brides. 
Premier protocole pour une insémination... Échec.. Puis second... Échec.. 
Des rendez vous avec un généticien, biologiste... Les stats sont contre moi... 
Une FIV... 
Échec pour la 3e fois... 
On parle adoption... 
Difficile avec mon conjoint qui veut tout arrêter... Lui est stérile suite à un cancer.. 
Donc aller retours au Cecos où sont congelées ses paillettes... 
Mon médecin me parle alors d'une autre solution, le don de gamètes en Espagne. 
Je refuse d'abord puis me lance.. 
Vais je avoir une donneuse ? 
Nous partons sur un double don car très long pour avoir l'autorisation d'aller en Espagne avec les paillettes de mon conjoint. 
Je fais appel à un osteo, une sophrologue, qui m'a bp aidé. 
Dans le train qui nous amène à Barcelone, je décide que cela sera ma dernière tentative... 
Mon fils est né au mois de mai 2017. J'allais avoir 47 ans. 
L'équipe en Espagne a été géniale et mon médecin à l' écoute  sans me donner de faux espoirs. L'infirmière à été merveilleuse. 
J'ai bp pleuré, le chemin a été long. Mon entourage familial n'a pas compris ma démarche...heureusement des amies ont été là tout le temps... J'ai allumé des cierges à Sainte Rita, la madone des causes désespérées. Et pourtant je ne suis pas catholique.. Lol 
Noa aura 3 ans en mai. C'est un miracle. 
Son deuxième prénom est le nom du médecin espagnol qui a fait le transfert d'embryon : Andréas. Tous les soirs, on a une pensée pour "la petite fée" qui a permis que cette belle histoire commence.. 
Il ne faut rien lâcher, s'entourer des bonnes personnes. 
Bon courage à toutes ! 

 En couple hétéro, à l'âge de 21 ans nous décidons de devenir parents. C'est là que les ennuis commencent. Essais, médecins, nous n'aurons pas le droit d'accès à la PMA parce que les lois de l'époque exigent 2 ans de mariage tandis que nous avons "seulement" plusieurs années de concubinage, "vous avez le temps Madame, votre bilan dit que tout va bien". Entre l'errance médicale, la perspective de mariage forcé par la médecine, au fil des espoirs ratés notre couple bat de l'aile et nous nous séparons. Quelques années plus tard nouveau couple. Nouveaux espoirs, 3 grossesses spontanées qui terminent par 3 fausses-couches. Médecine et cette fois accès à la PMA, là encore "votre bilan dit que tout va bien", examen, attente, examen, attente, fiv ratée, attente, examen, attente, on sait pas où on va mais attente, examen, attente, etc. Je m'acharne jusqu'au bout et au bout il y aura la disparition de mon conjoint le matin de la ponction. Fin de l'histoire pour mon couple, la violence de la médecine française aura eu notre peau. Fin de l'histoire pour mes ovocytes extraordinairement superbes et magnifiques pour les médecins français, mais qui n'ont jamais servi qu'en élément de déco intérieure. Départ seule en Espagne pour une tentative inespérée. Premier rdv en août et en juillet suivant j'accouche de mon fils Madiba à l'âge de 41 ans. C'est tellement incroyable que j'y retourne pour un second essai à 43 ans et 2 semaines, c'est l'ultime pied de nez à la médecine française qui m'aurait trouvée périmée. Et pourtant 9 mois plus tard j'accouche de ma fille Janis. Nous sommes aujourd'hui une famille normale, maman, Madiba 5 ans et Janis 3 ans. Les miracles existent, j'ai bien la preuve que plus on les a espéré plus ils sont beaux!
 
Deux ans et demi d essai, puis une iac et bébé est née en août ! Je suis opk et j ai eu énormément de chance ! Leia
 

Je suis maman de 3 enfants grâce à la PMA. 1er bébé 2 IAC,au moment d'essais pour le 2ème bébé avec le même papa découverte d'endométriose, 6 IAC et 3 fiv (mais 7 ponctions:entre les fiv, fiv icsi, ponction blanche). Le papa me quitte quand la fiv fonctionne enfin. Je deviens contre mon gré maman solo à 30ans.
Après mon accouchement mes règles sont anarchiques, j'ai mal à cause de l'endo mais surtout je saigne sans cesse, le plus long à duré 3 mois 1/2. Je vais voir ma gynéco de PMA qui m'a suivi pour bébé 2. Je lui parle de mon projet en réflexion d'avoir un 3eme enfant. Elle démonte mon projet et je découvre qu'elle n'est absolument pas pour les solos et les lesbiennes et encore moins pour les pma à l'étranger même pour les couples heteros. Elle ne leur parle même pas de la PMA à l'étranger même quand les délais de don d'ovocytes explosent en France. Elle préfère qu'ils se passent de leur désir d'enfant. Pour elle c'est du buiseness point barre. Elle me dit que j'ai déjà eu de la chance d'avoir eu 2 enfants, que je devrai être reconnaissante et que je suis une capricieuse d'en vouloir un 3eme. Par contre elle m'incite à sortir et m'inscrire sur un site de rencontre et pourquoi pas avoir un 3eme. Donc que je choppe une MST ou le SIDA en me protégeant pas ne la gêne pas. 
Elle sait pourtant que le temps m'est compté vu la réponse aux traitements que j'ai. J'en reste là avec elle. 
Je continue de faire des examens et on découvre un nodule de plusieurs centimètres qui explique mes douleurs anales et de l'adénomyose qui explique mes saignements . Je réfléchis de plus en plus à un 3eme enfant mais en solo, même si ma gynéco de PMA m'a démoralisée . 
Je rencontre un gynéco spécialiste de l'endo et il est clair, la prochaine fois que je souffre le martyre à cause de mon nodule, il m'operera et en profitera pour nettoyer mon utérus de l'adénomyose et aussi décollera mes ovaires qui sont l'un sur l'autre mais ne garanti pas que je puisse avoir d'autres enfants par la suite . Il dit que ça pourrait peut être améliorer mes chances comme les anéantir (et il penche plus sur l'anéantissement) donc préfère être honnête avec moi. Si je veux un autre enfant je dois faire vite. Et il est pour la pma à l'étranger. Pour lui la France doit ouvrir les yeux. Les bébés sont fait à l'étranger et naissent en France donc il faut s'adapter et ouvrir le droit aux solos et couples de lesbiennes. 
Je décide donc de me lancer dans le projet de bébé 3 en solo à 32ans. Mon AMH n'étant pas terrible et ma réponse aux traitements de Fiv très compliqué, je pars sur une adoption d'embryons en Espagne. Après 2 essais je tombe enceinte. Bébé 3 est une petite fille et elle me comble de joie. Je suis donc maman de 3 filles et une fière maman solo à 34ans. Je n'échangerai ma place pour rien au monde. Je suis la plus heureuse. Merci la pma de m'avoir permis d'être maman. 

  


Bonjour, 

Le groupe d endométriose a partagé votre publication afin de relater notre parcours pour avoir un enfant... si mon témoignage peut redonner espoir alors c est avec grand plaisir
 Je m appelle Élodie, j ai 33ans. 
Je suis atteinte d endométriose stade 4 sévère. J ai très vite su que j aurai des difficultés à avoir un enfant. Un pressentiment au fond de moi depuis toujours...
Ainsi lorsque que j ai su que je devrais passer par Fiv, je ne fus qu a moitié surprise. 
 J ai eu une première opération 2014, pour enlever un kyste a un ovaire, là fut posé le verdict... " vous souffrez d endométriose depuis " toujours", il faudra peut-être enlever votre ovaire gauche et subir d autres opérations . Si vous souhaitez avoir un enfant, cela va être compliqué"
En couple déjà, j ai tenu a avoir l avis d un autre gynécologue et des renseignements sur les fiv dans une polyclinique spécialisée à 1h30 de chez nous.
 La 1ère stimulation pour la1ere Fiv, n a pas tardé à se faire après tous les examens. Je travaillais en restauration dans un hôtel. faire les injections moi meme en plein début de service, la fatigue, les nausées les heures et le rythme soutenu... c etait dur mais je tenais bon. 
Hyperstimulation, on stoppe tout... je pleure, les hormones sont en ébullition. Il faut attendre avant de reprendre
 2ème stimulation, hyperstimulation aussi mais on peut aller au bout! Une trentaine d ovocytes ponctionnés, pas de belles qualités, 1 seul tient jusqu'à j5. On ne peut l implanter de suite, il faut attendre que mon corps se remette. 
 L angoisse du jour de l implantation!! Attendre ce coup de téléphone pour savoir si " coco" a tenu à la décongélation! 
 " ouf , c est bon"
 Le jour J des resultats de la fameuse prise de sang arrive, j avais des douleurs de règles, mal aux ovaires... petit moral. Sans surprise mais non sans peine... c etait négatif 
 On rebondit mais surtout on n a pas le choix que de reprendre le cours de sa vie. Les injections de gonal ont tres vite eu d autres répercussions... faire flamber l endométriose 
Des douleurs de plus en plus insupportables, jours et nuits, a hurler, pleurer, ne plus pouvoir marcher. Ma chair est en feu, a vif, a sang... je suis une femme et être une femme me condamne à être malade. 
2016 on décide de faire une seconde opération, je souffre trop. C est ce fichu nodule rectovaginal qui me tue à petit feu. 
Je pars confiante à la polyclinique. " Elo, fini ces douleurs qui te font te surmedicamenter, fini ces douleurs qui t ont fait penser a faire le pire juste pour avoir la paix..." 
J ouvre les yeux, droguée par l anesthésie," voilà c est fait" 
Mais mon chirurgien vient me voir, le regard grave... " madame, on a bien enlevé votre nodule et enlever les adhérences de l endométriose mais il y a eu une complication, on vous a endommagé votre artère iliaque gauche. Il a fallu vous ouvrir le ventre en urgence,  faire venir un chirurgien vasculaire...." 
Bref, après cette annonce j ai été opéré 3autres fois en 1 semaine, 2×2 fois en 24h d intervalle...pose d une prothèse artérielle, des dizaines de cicatrices sur le ventre, des hématomes, hémorragie interne, multiples transfusions de sang, 3jours en réanimation, 20jours d hospitalisations, mes 30ans a l hopital...
30ans, un cap, dans ma chambre d hopital, sans enfant....
une fois rentrée, on s est rendu compte tardivement que je faisais une septicémie 
7mois d arret de travail
Du haut de mon mètre 60 et 49kg, j ai bien cru plus d une fois ne pas tenir le coup
 Blessée, affaiblie, tenir debout et marcher étaient devenus pour moi un combat quotidien... une autre bataille, a cause de toi madame endo, comme si tu ne t autosuffisais pas... 
 2017... je ne travaille toujours pas à temps plein, un rien me fatigue. Mais le moral est là, je vois la vie autrement... on tente notre 2nde Fiv! Je me cache au travail pour faire mes injections,  les échographies je les fais tous les 2jours a plus de 100km de chez moi. Je réalise rapidement que ca suffit ce rythme, je me met en arrêt! 
"Elo, protège toi!"
 1embryon implanté, pas plus, il est magnifique, J5 éclot
Les 2 autres embryons sont congelés 
 Septembre 2017, prise de sang faite... douleurs de règles, mal aux ovaires, je reconnais cette sensation... la même que la première fois... je n y crois qu a moitié... seul changement... ce goût d amertume et salé accentué.
 Je suis seule chez moi, je regarde les résultats sur mon téléphone...POSITIF
je n y crois pas...
Je préviens mon conjoint, il retient ses émotions, on ne veut pas trop se réjouir, pas après tout ce que j ai vécu, pas avant l etape des 3mois...
 La grossesse tient, on prend la route pour faire notre 1h30 de voiture...
On connait tout par cœur, la secrétaire est presque une copine, on ne se présente plus...
C est partit, petit cœur, bats tu bien?? 
Le gynécologue est silencieux... bien trop... bien trop longtemps... 
On voit ce petit point qui clignote sur l ecran de l échographie...
" bon, je n ai pas une bonne nouvelle" 
"Quoi ENCORE???" me dis je au fond de moi. 
" il y a 1coeur qui bat... la un 2nd... et la... 1 troisième..." 
On a bien implanté 1embryon... il s est triplé 
Grossesse monochoriale triamiotique... 
Cas rare, très rare, car des vrais triplés, des clones 
1placenta pour 3 mais chacun sa poche
 J ai pleuré... non pas de joie... jamais je ne tiendrai cette grossesse, mon corps, ma santé. 
On en vient de suite à parler des risques pour moi, les bébés, la prématurité, le syndrome du transfuseur-transfusé.
Je passe en grossesse à haut risque avec surveillance tous les 15jours... 
Tous les 15jours faire 1h30 de route aller et retour. 
La décision est prise, 3... impossible...
 Très vite je suis prise de vomissements en continu, je n arrive plus a m alimenter, ni même a boire. 
 Je suis hospitalisée 1 semaine, une 1ère fois à côté de chez moi en Décembre à cause de ces vomissements. Je suis l attraction de beaucoup qui découvrent pour la première fois une grossesse mono-tri. 
 Tous les 15jours je suis hospitalisée pour diverses raisons.
 Je pleure, je ne savoure cette joie d etre enfin enceinte, je suis malheureuse. Pourquoi moi? Pourquoi ces complications? Pourquoi me punir? 3, ce n est pas une récompense...
 IMG a mi grossesse...
Je ne discuterais pas sur ce sujet, car trop de polémiques autour de trop de souffrance,  et de sacrifices.
Il faut vivre au jour le jour, car chaque jour passé est une chance pour le bébé vivant. On ne peut me garantir le lendemain. On me surveille comme du lait sur le feu...
Jusqu'au jour, d une énième hospitalisation on me garda en grossesse à très hauts risques dans un hôpital équipé pour les très grands prématurés. Le coeur de bébé ne supporte pas les contractions. Il ralentit à chaque fois mais repart sans souffrance. 
Au vue des antécédents, on ne prend pas de risques. Il y a un retard de croissance dû aux mauvais échanges sanguins à 3.
 J y resta 1mois et demi, loin de ma famille, mes amis, mon conjoint. Il vient les week-ends uniquement. 
Je tiens bon, j ai mes habitudes, je dessine beaucoup, je fais des rencontres, j ai confiance, je me sens en sécurité 
 J accouche d un des fœtus décédé prématurément mais sans que ça n impacte le bébé. 
Gros coup dur, quand il a fallu remplir les documents administratifs et donner un prenom...
 C est trop pour moi, je tiens depuis des semaines mais là je ne peux plus. On a juste passé le cap de la grande prématurité, on accorde la programmation d une césarienne.
 27avril 2018, des contractions plus fortes que d habitude se font sentir. Je demande des dolipranes, ce qui etonnent les sages femmes. Je monte en salle de surveillance pour faire le point... encore cette salle que je connais par cœur aussi suite a nombreuses fausses alertes
 28avril2018, après une contraction, on décide de sortir bebe en urgence, son cœur n a cette fois ci, pas aimé du tout.
 1kg740- 40cm 
Nee prématurément a 7mois et demi
Ma Livia se porte très bien
Mieux que moi. Je ne l a vois pas, elle part avec papa. 
Je ne la decouvrirai que 8heures après.
 48heures apres, nous sommes transférées dans un hôpital plus prêt de chez nous avec un service de neonnéonatalogie.  LIVIA n y restera que 20jours, moi 14..
 Mon heroine aura 2ans en Avril 2020, elle est magnifique, aucune séquelle de sa prématurité. Elle est câline, aimante, marrante, en pleine forme.
 C est mon trésor, mon amour, ma vie..
Ses sœurs m auront donné un cadeau inestimable, en lui permettant de vivre.
 L espoir.... il faut le faut le garder... ne rien lâcher 
 Elodie

 Je vous contacte suite à votre appel à témoins.
J'ai eu une histoire pour le moins compliquée pour avoir mes 3 enfants ... et oui 3 !
Je me suis mariée en septembre 2009. Je venais tout juste d'avoir 33 ans.
En voyage de noces, je découvre que je suis enceinte.
À mon retour en France, je fais un test sanguin qui le confirme. Je consulte un gynécologue qui me rassure il s'agit bien d'une grossesse évolutive. Bref, tout va bien !
Sauf qu'à 8-9 semaines, début décembre 2009, j'ai des saignements peu importants mais assez pour m'inquiéter.
Je consulte à nouveau. Mon gynécologue étant absent, son confrère me reçoit et me rassure. Cela arrive parfois et même il y a des femmes qui saignent pendant toute leur grossesse... je consulte ce même gynécologue une semaine après. Et là, c'est le désastre ! Mon bébé n'a plus d'activités cardiaques.
Sous le choc, je dois attendre le retour de vacances de mon gynécologue qui me prescrit un curetage ovarien dans une clinique.
Il se montre rassurant. Quelque fois, la première grossesse s'arrête de façon inopinée.
Je tombe enceinte naturellement en mars 2010. À nouveau une fausse couche à 8 SA sans saignement cette fois.
Une fois de plus, mon gynécologue me fait passer sur le billard ... évidemment, ce curetage ovarien est plus traumatisant tant mentalement que physiquement et a un coût supérieur que le simple fait d'avaler un cachet. À ce moment là, je ne m'en rendais pas compte, tant le choc était grand.
En mai 2010, je le revois pour faire un bilan de mes grossesses et de mes suites opératoires.
Je lui demande si une analyse des résidus des fœtus a été faite pour connaître les causes des arrêts cardiaques.
Non. Rien n'a été fait. C'est très banal de faire 2 fausses couches. Et il me dit que ce genre de recherches est fait à partir de 3 fausses couches.
Là, j'exige de faire un bilan hormonal et génétique et un bilan de spermes pour savoir s'il n'y a pas un problème.
Le jour du rendez vous, mon gynécologue découvre mes analyses en me les commentant. Il me lance au pied levé : "je ne sais même pas si vous pouvez faire une fiv. Vous n'avez aucune chance de mener une grossesse à terme avec des résultats hormonaux aussi mauvais  ..."
Et me demande de le rappeler quelques jours après quand il aura consulter son référent fiv.
Mon mari et moi sommes sous le choc. Nous ne savions pas quoi faire à part faire confiance à ce medecin.
Je le rappelle donc le jour dit. Sa secrétaire me demande de rappeler plus tard ... puis, Elle n'a toujours pas eu la réponse du medecin ... puis, il faut rappeler le surlendemain et enfin, après le week end. Ce gynécologue m'a casiment fait attendre une semaine pour savoir si oui ou non, je pouvais faire une fiv.
J'étais totalement désemparée... devant tant de désinvolture, j'ai décidé de changer de gynécologue et de faire appel à un gynécologue spécialisé en pma, du centre de La Muette à Paris. Celui - ci étant très connu, il devrait pouvoir m'aider.
Comme je suis tombée enceinte naturellement et relativement vite, il commence par me proposer des insiminations artificielles.
En octobre 2010, dès la 1ère, et malgré la pression, la fatigue, les efforts de se faire soi même la piqûre pour la stimulation ovarienne, je tombe enceinte.
Malheureusement, un œuf clair.
Je continue les stimulations et les insiminations. En mars 2011, à la 3e, je tombe à nouveau enceinte. Encore un coup du sort : le fœtus n'a plus d'activités cardiaques à partir de 8sa.
Cette fois encore, je suis opérée ...
Juillet 2011, la 5e insimination, on tente une fiv. Mais mes ovaires ne réagissent pas suffisamment aux stimulations. Je n'avais que 4 follicules développés (3 à droite et 1 à gauche). Le medecin décide de ne faire qu'une insimation. Mais rien ne se passe.
En septembre 2011, lassée de toutes ces stimulations, je décide de ne pas voir mon medecin contrairement à ce que nous avions convenue en juillet.
Je tombe enceinte en octobre 2011 ... mi-novembre, je retourne le voir en début de grossesse : mon bébé va bien, il a une activité cardiaque.
Début décembre, 2 semaines après la 1ère consultation, il n'est plus.
En l'apprenant, mon mari et moi avons pleuré toutes les larmes de notre corps ... la 5e fausse couche ... c'est inimaginable. Et surtout : pas l'ombre d'une explication médicale ! Si ce n'est que j'ai une réserve ovarienne très basse ... mais celle - ci, théoriquement, ne m'aurait même pas permise de tomber enceinte, si vite et naturellement.
Mon medecin me propose alors que nous nous adressions à une clinique à Barcelone pour un don d'ovules ... un don ? Des frais de 15 000 € pour la donneuse espagnole (inconnue ...) et la clinique. Sans évidemment, la certitude que cela fonctionne. Mais j'étais prête à le faire. Tant je voulais avoir un bébé et tant je voulais le bonheur de mon mari ...
Mon gynécologue me demande apres notre rendez vous de me rendre au laboratoire de La Muette pour réaliser les tests de sang avant le curetage ovarien qui aura lieu de lendemain. Le 5e en 2,5 ans ... c'est inimaginable. Mon mari était rentré à son bureau, il était encore en période d'essai dans son Entreprise et ne pouvait pas m'accompagner.
Arrivée au laboratoire, je m'effondre. Je pleurais tellement dans la salle d'attente que je n'ai même pas entendu mon nom à l'appel de l'infirmière. Celle - ci est venue me chercher, "par déduction".
Entre 2 sanglots, je lui explique ma situation.
Elle se montre compréhensive. Elle me raconté à son tour son histoire : elle a 38 ans, a fait 8 fausses couches en 5 ans et n'est toujours pas maman. Les médecins en ville ne veulent plus la recevoir.
Elle me conseille alors de voir une gynécologue de l'équipe du professeur Frydman à l'hôpital de Clamart. Elle même doit la consulter dans quelques mois. Et me dit d'être patiente pour le rendez vous. C'est une gynécologue qui est très demandée.
Pour cette fausse couche encore, malgré mes demandes répétées, ce gynécologue non plus ne réalise aucune recherche. Je ne sais toujours pas pourquoi mes bébés n'ont plus d'activités cardiaques à 8sa.
La seule "piste" que j'ai de mon medecin est que l'œuf continue de grandir alors que le bébé ne grandit plus et perd son activité cardiaque assez vite. Depuis mon dernier curetage en décembre 2011, j'arrive donc à l'hôpital de Clamart Avec ce fait et mes analyses hormonales, génétiques et le spermogramme de mon mari.
Et tellement d'espoir ...
La gynécologue m'a écoutée tout en lisant les différents examens présentés. À la fin de ma plaidoirie, elle me propose de réaliser un test de sang. Peut être une intuition qu'elle a eue ... deux mois après, mi-juin 2012, les résultats de mon test tombent. La gynécologue me rappelle elle même pour me dire que jai un problème de coagulation vraiment limite, proche de la normale mais suffisamment élevé pour expliquer mes fausses couches. Les conséquences de ce problème de coagulation (cest une maladie auto-immune non décelée par les autres médecins) sont que mes bébés avaient une barrière qui était l'œuf et n'étaient pas alimentés par les flux sanguins ou "avalaient des cailloux de sang".
Elle me demande de passer à nouveau à l'hôpital pour refaire le test. Debut juillet 2012, les résultats confirment à nouveau un problème de coagulation. La gynécologue me rappelle elle même pour me les donner et surtout, elle me dit que dès que je tomberai à nouveau enceinte de la contacter personnellement pour une prescription de lovenox. Le 22 juillet 2012, moins de 3 semaines après notre conversation téléphonique, je l'appelle pour lui faire part de ma grossesse. Je n'avais pris aucun produit de stimulation ovarienne. Encore une fois, j'étais tombée enceinte naturellement.
Ma gynécologue était en vacances ... malgré cela, sa confrère a faxé l'ordonnance de lovenox à ma pharmacie et j'ai pu commencer le traitement le jour même où j'ai appris ma grossesse.
Après tout ce que j'ai vécu avec les gynécologues en villes, je ne pouvais qu'être reconnaissante envers cette gynécologue et sa collaboratrice pour leur écoute, leurs compétences et leur disponibilité.
La fille Camille est née en mars 2013, un peu avant mes 37 ans. J'ai suivi le traitement au lovenox les 3 premiers mois de ma grossesse.
À part ce traitement, j'ai eu une grossesse géniale, sans aucune complication.
Très vite, pressés par l'horloge biologique, mon mari et moi décidons d'avoir un nouveau bébé. C'était en octobre 2014. Je tombe enceinte en novembre 2014. Ma 2e fille nait en août 2015. Pareil, une grossesse sous lovenox mais très facile. Aucune tension ou diabète ou autres maux spécifiques de la grossesse.
J'avoue : jai envoyé les faire parts de la naissance de mes filles à mes deux précédents gynécologues pour leur signifier leurs incompétences.
Ce n'est pas fini ... suite à la grossesse de ma 2e fille, mon gynécologue, un ex-confrère de la gynécologue de Clamart, me déconseille fortement de reprendre la pilule. Avec mes problèmes de coagulation, je risque un AVC. J'opte alors pour un stérilet en cuivre. Pendant 18 mois, je subis un calvaire : saignements extrêmement abondants pendant 10 jours, cumulés a une très forte fatigue, des crises d'herpès qui me défigurent le visage ... j'ai tenu 1,5 an. Mais au bout de tout ce temps, en juillet 2018, je décide de me faire enlever le stérilet en cuivre. Je viens de fêter mes 42 ans.
Je vais réfléchir à un autre moyen de contraception cet été et je prendrai rendez vous en septembre Avec mon gynécologue.
Puis, la reprise de septembre, la rentrée scolaire de mes filles ... mi-septembre, je me rends compte que j'ai quelques jours de retard. Mon intuition me guide de faire un test de grossesse : positif ! J'ai 42 ans et je suis enceinte de mon 3e enfant ! Alors que les gynécologues m'avaient diagnostiqué une pré - ménopause à 33 ans !
J'ai repris contact avec le gynécologue qui avait suivi ma 2e grossesse. Arrivés à l'hôpital mon mari et moi sommes conduits par la réceptionniste devant la salle d'échographie. Nous attendons 15 minutes ... personne. Mon medecin d'habitude si ponctuel n'est pas là. Je décide alors de m'approcher de sa secrétaire et je tombe sur mon medecin qui surpris, me dit qu'il pensait que j'avais fait une fausse couche et que je n'étais pas venue à notre rendez - vous.
Amis de la bienveillance et de la délicatesse, bonsoir !
Lors de l'échographie, il me dit que jai ovulé de l'ovaire gauche ... celui là même qui n'avait qu'un follicule lors des stimulations ovariennes. Quand je lui ai dit, il a souri, incrédule.
Pour ma 3e grossesse, tout s'est à nouveau très bien passé. J'ai accouché d'un merveilleux petit garçon en mai 2019. 3,8 kgs et sans péridurale à cause de mon problème de coagulation encore ...
Vous l'aurez compris : ces 2,5 ans ont marqué ma vie à jamais. 2,5 ans de pleurs, de désespoir puis d'espoir tant pour moi que pour mon mari. J'avais même dit à mon mari que s'il le voulait, nous pouvions divorcer et que cela lui permettrait de devenir Papa Avec une autre femme. Je sais c'est choquant mais j'étais si désespérée et je ne voulais que le bonheur de mon mari.
Aujourd'hui, jai 43 ans et 3 enfants : Camille bientôt 7 ans, Emilie 4,5 ans et Rémi 7,5 mois.
Cette histoire de désarroi,  de désespoir me semble si loin et si proche ... pourtant, aujourd'hui, je suis heureuse d'avoir cru en ma bonne étoile.
Elisabeth
 

Jennifer 35ans. J'ai appris mon infertilité j'avais 27ans. En essai bébé depuis 1 an et des antécédents de chlamydia mon gygy me fait passé une hysterosalpingographie.
Le verdict tombe, salpingyte des 2 trompes. 
S'en suis une celio au bleu... Le gygy nous certifie que dans les 2 mois qui viennent je serai enceinte... 1mois, 2mois, 3mois puis 4 mois.... J'en parle avec mon compagnon, je suis dépressive ! 
Je me renseigne pour l'adoption, mon compagnon refuse. On se sépare assez violemment, monsieur me rigolant au nez et me précisant qu'il n'avait aucuns problèmes lui et qu'il était hors de question qu'un batard porte son nom....
Je suis anéantie, ma dépression continue... Je mesure 1,71cm et pèse 39kgs, je suis au fond. Je ne m'en sourtirai jamais. 
Puis les années passent, je n'arrive pas à faire confiance et à me poser sérieusement. 
Puis je rencontre Cédrick, 38 ans déjà papa. On vit une histoire fabuleuse. Très rapidement je lui parle de mes problèmes et de mon envie d'être maman. Il le comprend, mais ne se rend pas compte de l'importance de mon projet. De la maladie qui me ronge et de cette obsession qui m'empêche d'avancer dans la vie. Je lui met la pression. 
Il a peur mais me laisse faire... Je prend rdv au centre amp de Bordeaux (Jean villar). Chouette on a rdv dans 1 mois... Soit en mars 2018.
Cédrick doit faire un spermogramme, n'étant pas prêt il traîne à prendre le rdv... Mois de juin, il a une gêne en respirant et tousse. Le médecin demande un scanner... Rdv scanner septembre 2018.
Suis dégoutée, j'ai peur du résultat. Et mon projet et mis entre parenthèses. Le temps passe, le scanner arrive. Ouffff C'est bon il n'a rien.
Courant octobre 2018 on fait la réunion d'information. 
Novembre 2018 on voit le psy... Grand moment où il nous dit "faites tout pour ne rien regretter" cette phrase raisonne encore dans ma tête !
Décembre 2018 rdv avec la biologiste. Ça sera une fiv et oui parce qu'entre temps j'ai refais une hysterosalpingographie et j'ai fait une geu.... Résultat 1 trompe en moins et une trompe complètement rebouchee.
Janvier 2019 rdv avec le Médecin celle à qui je dois mon enfant (Dr descat) 
On a trop attendu, le spermogramme n'est plus bon... Et merde... On y était presque.... 
Fin février 2eme spermogramme. Monsieur mange des graines depuis janvier car suis suivie par une naturopathe... (ne rien regretter) 
Moi je consomme du jus d'ananas, je mange des graines, j'arrête de fumer, je fais du sport... Tous les jours ! 
Début mars rdv avec le Dr descat, on quitte son bureau avec toutes les ordonnances. Ça y est on y est ❤
20 mars je commence le provames 3 fois par jours à heures fixes, et les piqûres de pergoveris (chéri si colle) s'en suis les rdv tous les 2 jours pour voir mes fofo, parallèlement je vois réflexologue et tjr ma naturo. J'ai arrêté de travailler pour mené mon projet à fond. Le 28 mars on rajoute le fyremadel (mon dieu qu'elle fait mal celle ci) au bout de 3 jours, je pleure, je ne supporte plus ces piqûres dans mon ventre. Déclenchement par ovitrelle le 1 avril. Je supporte plus tous ces examens. Aucuns respect de notre intimité, les examens sont intruisifs... 
Bref, le 3 avril, ponction ! 4 follicules... Suis déçue mais le Dr descat me dit qu'il suffit d'un seul 😉
Résultat on a 3 ovocytes, c'est super. Suis super heureuse. On implante un j3 le 5 avril, on pousse les 2 autres au max. 2j6 vitrifiés ! Résultat excellent pour le biologiste...
Les jours passent, le temps est long... Je continue mes rdv et je bois du jus de raisin blanc, je consomme une huile spéciale pour femme en conception et je prends des vitamines. Je fais attention à ce que je mange car je ne suis pas immunisée contre la toxo... C'est long et frustrant de faire ces efforts "sûrement pour rien"... 
On est invité chez des amis, il faut que je sache car je n'ai pas envie de faire semblant. Test de grossesse le 13 avril, putain c'est positif ! Suis enceinte... Je pleure, je pleure, je pleure.... Cédrick rentre du travail, je lui annonce. Il fait la gueule. C'est peut être un faux positif. Suis chiante de pas avoir attendu la pds ! 
Je re pleure mais pour d'autres raisons ! Suis déçue de sa réaction. Je file acheter un 2 ème test. Je le fais le 14 avril sous son nez aux 1eres urines ! C'est positif, et cette fois, je file faire ma pds.... 
17h je suis à 185ui.... 
Wahouuuuu un taux qui déchire tout... 1ere fiv, 1 er essai... La roue tourne ! 
Aujourd'hui Eliott à rejoint notre foyer ! Et son papa en est autant gaga que moi !
 

Notre histoire par Virginie
Nous avons intégré assez rapidement le processus de la PMA car il m'a été diagnostiqué une insuffisance ovarienne à 30 ans et une endometriose, après  1 an d'essais pour avoir un bébé .
Face à la lourdeur administrative de Purpan, nous avons décidé assez rapidement de réaliser notre parcours avec un médecin très reconnu à Paris par son professionnalisme, sa bienveillance et son soutiens envers ses patients.  
1 fiv à été réalisé sans succes malgré un nombre d'ovocytes convenable puis lorsque je devais demarrer une 2 ème FIV je suis tombé enceinte naturellement.  Malheureusement cétait une grossesse extra utérine,  nous avons donc pas eu le choix que de mettre un terme à cette grossesse non viable... 
Ce fut un gros coup dur pour mon mari et moi même, mais ce désir d'enfant était plus fort que tout et j'avais encore le courage et la force de continuer ce parcours du combattant.  
Suite à cette grossesse, le médecin m'a conseillé de réaliser une opération pour aller voir l'état des trompes et aussi réduire les adhérences de l'endometriose.  Suite à cette opération, j'ai directement enchaîné sur une 2eme FIV mais mon corps fatigué par l'opération n'a pas réagit au traitement et donc la ponction a été annulé.  La déception et le decouragement était bien présent à ce moment là.  J'avais passé 3 semaines à Paris pour rien... 
Suite à cette épreuve, j'ai décidé de continuer à Toulouse car je n'avais plus la force de réaliser des aller/retour à Paris et d'être loin de chez moi. Et c'est à ce moment là que j'ai été confronté à la dureté de certain centre de PMA.  On m'a clairement claqué la porte au nez en me disant que je n'aurais jamais d'enfants avec mes ovocytes et que je devais me tourner vers le don. 
J'ai donc entrepris une démarche vers le don et je me suis rendu en Espagne, et là à ma grande surprise il me propose de réaliser une FIV avec mes ovocytes.  
Ce rendez vous m'a redonné espoir et confiance.  J'ai donc réalisé une 3eme tentative à Paris, et suite à celle ci ma fille est née. 
C'est un parcours éprouvant,  plein d'embûches et de déceptions mais ne lâchez rien.  Gardez espoir et essayez d'être bien entouré même si parfois cela demande un effort supplémentaire, peu importe que ce soit vos ovocytes ou un don, quelques soit le moyen ou la manière que vous avez entrepris  pour y arriver vous aurez réalisé votre rêve d'avoir une famille. 

 


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